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Dr
Feuillade
Médecins AMIS
Officiel de l'école du
Dakar |
Introduction
Contrairement à ce que l’on peut entendre, cette épreuve reste une
extraordinaire aventure car quelques soient les moyens, le moteur de tout c’est
vous.
Vous allez demander à votre corps un effort surhumain d’autant plus difficile
que pour la plupart des participants cet effort est complètement inhabituel tant
dans l’intensité que dans la longueur. Ainsi quelque soit votre niveau, un
minimum de préparation est nécessaire pour éviter d’abandonner sur des coups de
pompe, des pannes de moral, des blessures découlant des deux premières
raisons.
Les bases
Pour faire simple, il faut vous imaginer que chacun est doté de 3 vases
communicants plus ou moins pleins : * Un pour le moral * Un autre pour le
physique * Le dernier pour le niveau de moto
Au cours de l’épreuve, celui des trois éléments qui est faible va avoir
tendance pomper sur les deux autres jusqu'à les épuiser et c’est l’abandon ou
plus grave la chute.
Votre travail de préparation sera de faire progresser ces trois éléments mais
surtout de combler les lacunes. Ainsi un très bon physique ne pourra compenser
un moral défaillant ou un niveau moto moyen. C’est en cela que réside la
difficulté car contrairement à de nombreux sport, votre préparation chercher à
dépister vos faiblesses dans ces 3 domaines pour tenter de les faire progresser.
Le plus souvent, on fait le contraire, on travaille nos qualités en pensant
qu’elles vont compenser nos défauts !
Le type d’effort
Ceci conditionne en grande partie l’entraînement. Peu d’études ont été
pratiquées sur le sujet d’autant que le type d’effort est très différent selon
la discipline motorisée (trial, motocross, enduro, rallye raid).
* Pour le rallye, on peut se représenter les efforts d’une journée sans sable
comme ceci : (à venir - en cours de dessin) * Pour une bonne grosse journée
de sable mou se sera plutôt un schéma comme cela : (à venir - en cours de
dessin)
Compte tenu du type d’effort, on peut se dire que la préparation physique
doit être essentiellement basée sur l’endurance. (course continue à niveau de
pulsations faible 130, correspondant à un w quantitatif). Celui ci aura pour
résultat de développer les fibres lentes.
Cependant, on s’aperçoit sur le terrain que ce qui fera la différence entre
deux pilotes, ce sont les possibilités du sujet de reproduire dans la journée
des efforts anaérobies rapides et répétés (remonter sa moto, désensabler son
véhicule, courir dans le sable). Ces efforts demandent des fibres rapides
(explosives) qui nécessitent un travail non plus quantitatif mais qualitatif
(musculation).
La plupart du temps, on arrive à la contradiction suivante : pour préparer
des efforts explosifs brefs, on utilise des exercices lents en grosse quantité.
Musculairement, ces deux types d’efforts n’ont pourtant rien à voir. De plus, si
la transformation des fibres rapides en lente est facile, l’inverse est très
difficile.
Les moyens d’entraînement
Logiquement la plupart d’entre nous se tourne vers ce qui fait les 95 % de
l’effort : l’endurance. Pour cela, la course continue en était la base
essentielle. Mais le type d’effort demandé au pilote, est plutôt l’explosivité
qui doit être la base de la préparation physique. L’endurance doit venir après,
comme aptitude à répéter des efforts rapides. Pour mettre en œuvre ce
principe, le travail intermittent semble particulièrement bien adapté.
Physiologiquement, la fréquence cardiaque monte pendant l’effort mais n’a pas
le temps de redescendre pendant le repos. Elle se stabilise donc en plateau
produisant ainsi un effort d’endurance. Par ce moyen, on travaille l’endurance
(aérobie) et la qualité musculaire (anaérobie). On sollicite les deux types de
fibres, l’entraînement est ainsi bien plus adapté aux demandes. Les formes
d’intermittent les plus répandues sont : 5-15, 15-15, 30-30, 10-20. Pour adapter
au mieux ce schéma au rallye raid, il faut introduire des exercices de
musculation spécifique. - Sprints - Bondissements verticaux avec et sans
charges - Pompes (séries de 25) - Abdominaux
Les séries doivent être de 6 à 15 min et par séance il faut en faire 2 à 5.
Entre les séries, il faut introduire des assouplissements et relaxations de 4
min. Tous cela peut être réalisé chez vous avant le boulot. Pour changer, vous
pouvez introduire des sorties VTT avec des montées courtes mais intenses.
Ceci est un schéma qui vise a augmenter vos performances et votre endurance
sur la moto. Il ne faut cependant pas oublier le plus important : la pratique de
la moto qui doit être prédominante dans votre entraînement. Il faut aller
mouiller la chemise, vous inscrire à des endurances, course de prairie, X-trem…
Tout est bon pour entraîner votre corps aux sollicitations bien spécifiques de
la moto afin de pouvoir supporter plus de 10 heures de roulage par jour… De
plus, cela aura l’avantage de vous forger un moral en béton, de tester votre
récupération, de mettre en avant vos points faibles que vous pourrez ainsi
corriger car une fois parti ….
Adapter l’homme à la machine
Passer plus 10 heures sur une moto pendant 14 jours ne s’improvise pas. Il
faut à tout prix adapter l’homme à sa machine et inversement. Cela s’appelle
de l’ergothérapie et c’est une étape indispensable qu’il faut soigner.
Première étape : améliorer le confort des points de contact entre
l’homme et la machine.
* La moto pour l'homme - Le guidon (souple et solide) et les poignées
(amortissantes ++ avec rondelle pour le passage des pouces) - Les reposes
pieds (élargis et pivotants ? pour augmenter la surface d’appui) - La selle
(+ large, sans couture aux points d’appui et avec du gel anti-escarre)
* Le pilote sur sa moto - Trouver un compromis pour un confort entre la
position assise et debout - Gants adaptés sans couture blessante et avec une
paume amortie ( bien essayer avant ). - Les bottes doivent avoir été essayées
et testées au moins deux mois avant. Faire un petit footing avec pour tester
leur confort. (ne pas partir avec des bottes neuves+++) - Le postérieur,
c’est lui qui va le plus souffrir. Le cycliste avec peau de chamois est une
bonne solution mais avec un slip de qualité sans couture qui sera changé tous
les jours. - Les genoux : prévoir des genouillères adaptées larges et bien
rembourrées. Pour éviter les abrasions à ce niveau, qui seront majorées par le
sable et la transpiration, un cycliste long est conseillé surtout que souvent il
ne fait pas trop chaud !
Deuxième étape : opter pour le confort Il faut investir dans de
très bonnes suspensions bien adaptées à votre machine et à votre poids ++++
Adapter l’homme à l’environnement
Froid et chaleur La première semaine vous allez être
perpétuellement en train de lutter contre ces deux éléments. En partant au
petit jour, surtout au Maroc vous allez devoir lutter contre des températures
souvent négatives qui vont devenir bien positives dans la journée. Des sous
vêtements techniques existent, souvent chers, ils sont néanmoins très efficaces
et légers. Seul problème, certains gardent les mauvaises odeurs (cela dépend
des marques). Pour les mains, prévoir des sous gants en soie. Pour le cou
et le visage, un bandana et un cache nez. Un bon moyen efficace et pas cher :
le sac poubelle pour le torse et les jambes, possibilité même de les
pré-découper pour les mettre sous la veste. Idéal pour la liaison du matin, ils
pourront être enlevés au départ de la spéciale pour être bourrés dans un sac (ne
pas jeter !)
La chaleur Surtout présente en deuxième semaine, elle nécessite des
habits aérés surtout lorsque vous devez faire des efforts. Si vous devez vous
arrêter, faites le en HAUT d’une dune plutôt qu’au fond, il y a plus d’air et on
vous voit ! Pensez à prendre le temps de vous dévêtir, de vous mouiller la tête,
de boire abondement. Tout cela, pour éviter une pathologie redoutable aux
conséquences catastrophiques, l’hyperthermie d’effort. (sorte d’emballement
hyperthermique )
Le soleil Attention danger. Les coups de soleil arrivent très vite
et même à travers un tee-shirt blanc. Donc choisissez une couleur SOMBRE pour
casquette et vêtements. Le bain de soleil, ce sera pour la plage de Dakar !
Lorsque l’on roule, sont exposés la nuque et le nez. Prévoir donc un Bandana
pour le cou et de l’écran total pour le nez afin d’éviter le pif de clown sur
lequel viendront frotter toute la journée vos lunettes ! Les muqueuses des
lèvres et du nez sont également très exposées. Au niveau des narines, dés les
premiers jours mettre du Cicalfate matin et soir. Pour les lèvres, ne pas
oublier le stick et pour ceux qui souffre d’Herpes labial, écran total et
Zovirax ensuite.
Le vent Omniprésent sur l’édition 2005, il a contribué à fatiguer
les organismes et compliquer la navigation, la vie sur le bivouac (restauration,
séances de mécanique….). Mais il faut faire avec : sur le bivouac, prévoir un
chech pour protéger la tête et le cou ainsi qu’une paire de lunette de
moto. Toujours penser à s’hydrater sur le bivouac et à se protéger du soleil
: on a tendance à l'oublier car il fait moins chaud !
L’hygiène Il va falloir très rapidement faire sans eau. Se sera
donc toilette Calinette pour le plus grand nombre. Penser à nettoyer, au moins
une fois par jour, les points névralgiques et les plis qui ont tendance à
macérer et à accumuler le sable et la poussière. En cas de rougeur, agissez vite
avec une bonne crème type Cicalfate ou autre. Le mal de fesse, personne n’y
échappe. Il y a la prévention avec le cycliste, les slips propres, s’essuyer
avec des calinettes et l’application de Vaseline pommade (pareil que pour les
bibs mousses !). Mais quand les irritations sont là, il faut alors passer aux
dermocorticoïdes matin et soir en plus des règles d’hygiène précédentes. Pour
éviter les macérations, pensez à enlever votre tenue de motard dés que vous
arrivez au bivouac pour une tenue aérée de la tête aux pieds +++
Voir topo AMIS :
le cul du motard et annexes
La déshydratation
C’est un peu ce qui va conditionner tout votre rallye. Une mauvaise
hydration va être responsable d’une fatigue excessive et surtout amoindrir
gravement vos possibilités de récupération. Après, c’est l’entrée dans la
spirale….
Pour faire simple, vous préparez systématiquement votre Camel-back le soir
pour le lendemain qui devra être de grosse capacité (3 litres). Dedans, vous
pourrez mettre les poudres qui vont bien, essayez d'alterner car 15 jours avec
le même goût, ça lasse (ne pas trop concentrer !). Pour les quantités, cela
dépend surtout de l'intensité de l'effort et de la température. Sur le DAKAR,
on peut tabler sur une déperdition de 400 ml à plus de 1000 ml /H.
Pour bien faire, il FAUT vider le Camel entre chaque ravitaillement Pour
être au top, il faut se regarder PISSER : ce que vous voyez (je parle de
l'urine) DOIT être CLAIR. Une urine jaune foncée est témoin de concentration des
urines : vous être déjà en train d'installer une dette d'eau du corps.
On peut proposer ce schéma global d'hydratation :
• Avant le départ Avec le petit déjeuner, il faut absorber plus d'un litre
de liquide.
• Les ravitaillements Entre chaque ravitaillement essence (250 Km), il
faut vider un Camel Back (1,5 à 3 litres). Au ravitaillement, il faut bien
boire 1 litre.
• A l'arrivée Dés l'arrivée, il faut penser à recharger la bête pour le
lendemain en commençant la ration de récupération. Son but est d'aider
l'organisme à retrouver son état d'équilibre afin d'être efficace les jours à
venir et de limiter les phénomènes de fatigue. Vous commencerez donc le plus tôt
possible dès que vous arrivez au bivouac.
Les objectifs à atteindre seront :
- Reconstituer votre stock "d'eau du corps" que vous avez largement entamé
(transpiration, ...). - Favoriser une bonne diurèse (diurèse = pisser). Cela
vous permet de vous assurer de votre hydratation et d'éliminer les toxines. -
Rétablir l'équilibre acido-basique en augmentant les alcalinisants ( eau
bicarbonatée, produits laitiers, fruits et jus de fruits, salade ) et en
diminuant les aliments d'origine animale pour lutter contre l'acidose produite
par l'effort. - Reconstituer votre stock de sels minéraux, entre autre,
potassium et magnésium. - Reconstituer votre stock de glycogène (c'est le
"sucre corporel " rapidement disponible, présent dans les muscles et le foie)
mais assez rapidement épuisable.
En pratique pour une hydratation correcte Voici le schéma
proposé :
• Dés l'arrêt de l'effort : Boire 300 ml d'eau gazeuse ( Perrier, ... )
+ 1,5 g de chlorure de sodium
• En faisant votre mécanique : Boire 250 ml de jus de fruit Trente
minutes avant le dîner Boire 250 à 500 ml d'eau minéralisée
• Au dîner : Un bouillon salé de légumes ( Il y en a toujours ) 200
gr de pâtes ou de riz ou pomme de terre, Une salade 150 gr de pain avec
10 gr de beurre Fruits frais et fruits secs
• Au coucher : Boire 250 ml de Perrier. ...
La prévention
Avant de partir Un check-up médical du bonhomme est fortement
conseillé :
- Faites vous réparer correctement les dents +++ au moins un mois avant le
départ. - Si vous avez plus de 40 ans ou si vous n’êtes pas un grand sportif,
faites une épreuve d’effort chez un cardiologue. Cela permet de déceler les
éventuels problèmes cardiaques qui pourraient apparaître à l’effort. Trop
stupide de mourir de négligence ! - Avec votre médecin traitant, faites un
bon tour du propriétaire. C’est le moment de lui parler de tous vos maux,
brûlure d’estomac, allergie, tendinite, laxité articulaire, hémorroïdes, mycose
des orteils, ongle incarné, la vue…..Tout cela doit être soigné et traité car la
moindre faiblesse vous handicapera pendant l’épreuve. - Si vous portez des
lunettes, prévoyez-en deux paires ! - Evitez d’accumuler une dette de sommeil
avant le départ ++++ - Arrêtez tout 15 jours avant le départ, profitez et
détendez vous. - Renouvellement d’ordonnance pour disposer de la totalité de
votre traitement pour la durée du rallye. - Bilan des vaccinations : Mise
à jour des vaccinations de base : tétanos, polio, diphtérie. Vaccination
obligatoire : fièvre jaune. 1 injection unique Vaccination recommandée :
hépatite A ( 2 injections à 6 mois d’intervalle, fièvre typhoïde ).
Vaccination spécifique : méningite à méningocoque ( type A ) Ayez avec
vous votre carnet de vaccinations.
Pendant la course Evitez de boire du café qui est tachycardisant
(augmente la fréquence cardiaque) et diurétique (vous fait perdre de l’eau)
Préférez le matin un chocolat chaud !
Portez le collier cervical : - Il peut vous sauver la vie en évitant une
rupture de colonne cervicale ( cause des derniers décès en rallye ). - Il
vous évitera les courbatures des muscles cervicaux surtout en cas de vent
violent.
La trousse d’urgence Il faut prévoir deux trousses : une
pour la malle et l'autre pour la veste
Celle de la malle. Elle permet de régler tous les petits bobos
quand vous n’avez pas le temps d’aller à la tente médicale. 1. Sparadrap et
pansements stériles individuels hypo-allergisants 2. Elastoplaste (protection
des mains), double peau et bandes de Coheban 3. Compresses stériles (petit
conditionnement par 5) 4. Antiseptique (chlorhexidine) 5. Pommade
cicatrisante antibactérienne (Cicalfate) +++ 6. Deliproct pommade 1 tube
(anus irrité) 7. Antalgique, antipyrétique (paracétamol 1 gr) et Aspégic 1000
mg (antalgique, anti-inflammatoire et crampes ). 8. Poly-vitaminique type
Berocca° à prendre le matin 9. Pastilles de sels 10. Bouchons d’oreilles
et hypnotique d’action rapide (Imovane) 11. Antidiarrhéique (Tiorfan) 12.
Lavage oculaire en dosette (Dacryosérum). 13. Eventuellement votre traitement
personnel. Bien prévoir vos antihistaminiques si terrain allergique +++ 14.
Antipaludéen (savarine ou malarone) : un comprimé par jour à commencer la veille
de l’arrivée en zone à risque poursuivre le traitement par la Savarine pendant
quatre semaine après la sortie de la zone à risque ( pour la Malarone arrêt du
traitement 7 jours après le retour ). Pour ces traitements, essayez de faire un
ou deux essais avant pour tester votre tolérance.
Celle de la veste. Cette trousse est beaucoup plus petite. Elle
vous servira en cas de grosse douleur, diarrhée ou de coup de barre : 1. Un
antalgique majeur type Topalgic et 1 gr de paracétamol 2. Une ou deux
Coramine glucose. 3. 4 gélules de Tiorfan 4. Une bande de coheban
Notions de secourisme
En France particulièrement, on a tendance à penser qu’en cas d’accident notre
devoir est surtout d’alerter. Après, on attend les secours sans oser toucher au
blessé par peur de mal faire ou pire d’avoir des ennuis. Cependant, un arrêt
cardio respiratoire est mort en trois minutes et le seul qui aurait pu le sauver
c’est vous ! De plus, il faut savoir qu’une balise déclenchée, c’est environ 15
minutes avant sa localisation. A cela il faut ajouter le temps de vol de
l’hélico, donc en cas d’accident, les premiers secours c’est encore vous.
Pour faire simple : 1. Commencez par examiner les 3 fonctions vitales de
l’accidenté : - Conscience : réponse aux ordres simples +++ -
Respiration - Pouls
S’il est inconscient, SANS respiration et sans pouls, enlevez lui le casque
en respectant l’axe tête cou tronc, libérez les voies aériennes (doigt dans la
bouche pour enlever dents, cailloux...) et commencez sans tarder le bouche à
bouche et le massage cardiaque (2-15) jusqu'à ce que les secours arrivent. Tout
cela est enseigné avec le brevet de secourisme (AFPS) que vous avez sans doute
passé et remis à jour. S’il est inconscient MAIS AVEC une respiration (la
poitrine se soulève t'elle ?) et un pouls, mettez le en PLS et passez à l’étape
suivante.
2. Sécurisez, déclenchez la balise et alertez le P.C course - Sécurisez
les lieux de l’accident en le balisant du mieux possible. - Indiquez avec
calme : -) Lieu de l’accident (point G.P.S, point kilométrique du road
book) -) Nombre de blessés -) Etat de conscience -) Bilan lésionnel
bref
- Débrancher la batterie du véhicule
3. Faites des gestes de secours simples - Point de compression -
Position latérale de sécurité
Topo AMIS sur l'alerte
En conclusion
Le DAKAR est une aventure à tous points de vue. Une bonne préparation
permet de minimiser les mauvaises surprises. Axez vous principalement sur la
pratique de la moto Faites dans le simple et l’efficace.
Protocolisez toutes les étapes de vos futures journées (petit check
up) : - Réveil, - Départ, - Arrivée bivouac, - Mécanique, -
Hygiène, - Couché.
Au bivouac, évitez de vous disperser, de perdre du temps et au final, de
perdre du sommeil et de la récupération. Bravo à tous et bonne chance
Dr Jérôme FEUILLADE |